Le Grand-duc bien présent dans nos vallons rhodaniens

Le site Natura 2000 « Affluents rive droite du Rhône » : un relief inhospitalier pour les hommes, un refuge pour la biodiversité

Avec leurs pentes et leur fort encaissement, ces vallons bénéficient d’une accessibilité réduite, ce qui permet une évolution naturelle préservée de l’action humaine. On y retrouve une très nette dominance des milieux forestiers et une forte influence des cours d’eau drainant les plateaux situés en amont. Ces sites constituent ainsi des refuges pour plusieurs espèces faune/flore.

Grand-duc, vallons rhodaniens, Thierry Barre

Le Grand-duc, une espèce à protéger

Espèce très sensible au dérangement, la connaissance de ses zones de reproduction est nécessaire afin d’adapter au mieux les différentes activités humaines qui pourraient avoir un impact sur son habitat (sports nature, chasse, agriculture..).

En France, le Grand-duc niche aujourd’hui principalement dans les falaises. Il peut toutefois se contenter de petites barres rocheuses, de simples éboulis voire d’un bloc rocheux isolé dans une pente boisée. Ces milieux sont fréquents dans les vallons rhodaniens constituant des habitats favorables à l’espèce.

Résultats du suivi sur les vallons rhodaniens

Depuis plusieurs années, la LPO et ses bénévoles suivent plusieurs couples de Grand-duc dans les vallons rhodaniens. En moyenne, entre 2 et 4 vallons étaient occupés entre 2010 et 2020.

En 2020, les efforts de prospections se sont concentrés sur les gorges de l’Ay puis se sont étendues aux vallons voisins avec la découverte de nouveaux couples installés.

Cette année 2022, les observations se poursuivent et toutes les données n’ont pas  été récoltées.

Les cartes ci-dessous présentent les vallons Natura 2000 sur ARCHE Agglo où plusieurs couples reproducteurs ont été observés sur la période 2010-2022. A noter que l’absence d’observation ne signifie pas forcément l’absence de l’espèce.